Dans le cadre du mois de la Francophonie, nous avons eu le plaisir de rencontrer Camille, une étudiante française dont le parcours vers l’enseignement en Colombie-Britannique est à la fois inspirant et instructif. Camille nous livre son expérience, ses défis et ses conseils pour toutes celles et tous ceux qui envisagent une carrière similaire.

 

Processus d’immigration et de demande :

Pouvez-vous partager votre expérience du processus d’immigration au Canada et de candidature à des postes d’enseignant.e en Colombie-Britannique ?

Mon parcours d’immigration a débuté bien avant ma recherche d’emploi. En janvier 2023, je suis arrivée en Colombie-Britannique en tant qu’étudiante, grâce au programme de Master FLE/S « Formation duale – enseignement du/en français en Colombie-Britannique » de l’université de Tours. Après avoir obtenu un permis d’études et un permis co-op pour l’année 2023, j’ai effectué mon stage de certification dans une école intermédiaire de la région de Vancouver. Quelques semaines avant la fin de mon stage, j’ai été invitée à passer un entretien d’embauche pour travailler en tant qu’enseignante. En collaboration avec le district scolaire, nous avons entamé les démarches pour l’obtention d’un permis de travail fermé « Mobilité Francophone », et c’est ainsi que j’ai obtenu mon permis de travail à la mi-février 2024. »

Avez-vous fait face à des défis au cours du processus de candidature, et si oui, comment les avez-vous surmontés ?

Le défi principal résidait dans le fait que mon employeur se lançait pour la première fois dans le processus de sponsorisation du permis de travail en mobilité francophone, ce qui a rendu le processus plus long que prévu. Grâce à l’aide de Cheryl Edge de   et à d’autres retours d’expérience de personnes ayant effectué ces démarches avant moi, j’ai pu surmonter ces difficultés et obtenir mon permis de travail.

 

Qualification et Certifications:

Quelles mesures avez-vous prises pour répondre aux exigences de l’enseignement en Colombie-Britannique, telles que la maîtrise des langues et les certifications éducatives ?

Pour répondre à ces exigences, je suis venue me former directement en Colombie-Britannique. Ayant fait des études en Lettres et Anglais en France, j’ai ensuite candidaté au programme de  et la Simon Fraser University. Grâce à mes études et à ma participation au Programme de Développement Professionnel à SFU , j’ai obtenu  .

 

Conseils pour les éducateurs internationaux :

Pouvez-vous donner des conseils à d’autres étudiant.e.s ou éducateur.rice.s internationaux qui envisagent d’immigrer au Canada et de poursuivre une carrière d’enseignant.e ?

S’y prendre suffisamment à l’avance, constituer un réseau, et envisager de venir se former directement sur place sont des conseils importants. Il est également essentiel d’être ouvert d’esprit et prêt à s’adapter à un nouveau système scolaire et universitaire. Je souligne également l’importance de la familiarité avec la région avant l’installation, facilitant ainsi l’adaptation une fois sur place. J’ai moi-même pu visiter la province à plusieurs reprises avant de vouloir m’y installer et commencer ma carrière d’enseignante.

 

Le récit de Camille pour devenir enseignant.e en Colombie-Britannique en tant qu’étudiant.e Français.e témoigne de son engagement, de sa détermination mais aussi de sa volonté à atteindre ses objectifs professionnels. Son expérience met en lumière l’importance croissante des enseignant.e.s francophones dans la province, où la demande pour des professionnel.le.s qualifié.e.s dans ce domaine est en constante augmentation. Cela souligne l’opportunité qu’offre la Colombie-Britannique aux éducateur.rice.s internationaux francophones qui souhaitent contribuer de manière significative à l’éducation dans la région. Si vous êtes dans un autre cas, d’autres situations, veuillez consulter nos ressources pour trouver des informations adaptées à votre situation spécifique.

 

 

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